Aurélien, aguerri à l’industrie électronique (l’électronique, une passion première que je ne renie pas). Je suis issu d’une famille agricole modeste et habite la ferme familiale dans laquelle subsiste les traces de l’âme ancestrale du travail de la terre.
Enfant, je passais beaucoup de temps à regarder, fasciné, aux côtés de mon père et de mon grand père, le travail manuel fin, passionné, tout autant sur le bois que sur le métal.
C’est en 2025, que la coutellerie m’est venue, telle la révélation d’une passion pour le travail manuel qui allie les matériaux et tant d’autres facettes d’un éventail de découvertes techniques.
Ainsi, installé dans une dépendance ou la forge et l’enclume m’attendaient depuis des décennies comme une évidence, je forge.
Ce lieu moyenâgeux, figé dans le temps, inspirant, c’est la maison d’Adrienne.Adrienne, une personne, la dernière l’ayant habitée et qui selon l’histoire y tenait une épicerie.
Dans cette petite maison du XVème siècle restée dans son jus, la forge est là, sur le côté d’une grande cheminée dotée d’un four à pain et d’une crémaillère.
Ce sera la forge d’Adrienne.
Ce qui m’anime:
La création d’objets fonctionnels, beaux et surtout durables.
Je souhaite fabriquer de manière ciblée et en quantité modeste en privilégiant la qualité.
Lorsque c’est possible, j’aime donner une seconde vie aux matériaux, aciers et bois quand ils se prêtent à la fabrication et à ses exigences techniques.
La coutellerie :
Il y a différentes manières de fabriquer un couteau : modeler une lame ou l’usiner.
Mon choix est de le modeler entre le marteau et l’enclume après l’avoir chauffé sur le charbon.
C’est ce mode de fabrication traditionnel que j’ai appris lors de formations à l’école »Fer à modeler » de Méjannes-le-clap.